Résumé du projet

Description générale du projet

Le Projet de soutien à l’amélioration de la productivité des parcs agro-industriels intégrés et à l’emploi des jeunes (PESAPYE) contribuera à la réduction de la pauvreté, à la croissance économique, au renforcement de la résilience et à la cohésion sociale en Éthiopie grâce à l’amélioration de la productivité et l’expansion de l’agriculture commerciale. Le PESAPYE est la deuxième phase du projet d’appui aux parcs agro-industriels intégrés (IAIP-SP) financé par la Banque et approuvé en 2018, qui met l’accent sur le développement d’infrastructures essentielles liées aux parcs agroindustriels (stations d’épuration des eaux usées, routes rurales et marchés) et le développement des capacités autour des parcs agro-industriels intégrés. Il vient en complément du projet IAIP-SP par la mise en place de systèmes d’irrigation et la fourniture de technologies agricoles modernes aux agriculteurs au titre de l’initiative Technologies pour la transformation de l’agriculture en Afrique (TAAT) afin d’améliorer la productivité et la production agricoles et de mettre à terme à la disposition des parcs agro-industriels intégrés des matières premières pour la transformation agricole. Le projet PESAPYE est axé sur le soutien aux quatre parcs agro-industriels intégrés et aux centres de transformation rurale (CTR) connexes, qui sont actuellement mis en place par le Gouvernement éthiopien avec le soutien de la Banque et d’autres partenaires bilatéraux et multilatéraux. Il mettra au point et réhabilitera cinq systèmes d’irrigation dans des communautés qui seront sélectionnées dans le voisinage des 4 parcs agro-industriels intégrés existants et des centres de transformation rurale connexes. Le projet contribuera également à amortir les effets à moyen terme de la COVID-19, notamment par l’emploi et le soutien accordé aux entreprises de jeunes dans l’économie rurale. Il est cofinancé par la Banque africaine de développement et la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA). Son coût total est estimé à 72,26 millions d’UC, la Banque y contribuant à hauteur de 33,25 millions d’UC pour soutenir trois projets d’irrigation et les activités des jeunes entrepreneurs agricoles.

Objectifs du projet

Le projet entend contribuer à la réduction de la pauvreté et à la croissance économique en Éthiopie par l’amélioration de la productivité, l’expansion de l’agriculture commerciale et le renforcement de la cohérsion sociale, en mettant l’accent sur quatre parcs agro-industriels intégrés (IAIP) situés à Bure (région d’Amhara), à Bulbula (région d’Oromia), à Yirgalemn (région de Sidama) et à Baeker (région de Tigré). L’objectif du projet est d’accroître la production agricole par l’aménagement d’infrastructures d’irrigation et de gestion de l’eau dans les centres de transformation rurale (CTR) des parcs agro-industriels intégrés. Le projet contribuera à renforcer les capacités et à donner aux jeunes entrepreneurs agricoles diplômés les moyens de créer des agro-entreprises tout en leur ouvrant l’accès à des financements pour piloter la transformation des entreprises agricoles axée sur la rentabilité et la commercialisation des produits agricoles.

Bénéficiaires

Les principaux bénéficiaires cibles sont les agriculteurs et les PME de jeunes dans les zones d’irrigation. Conformément au profil socio-économique ventilé par sexe établi dans le cadre de l’étude de faisabilité, environ 30 000 ménages au total bénéficieront directement des projets mis en oeuvre par 3 000 jeunes agriculteurs qualifiés au titre des systèmes d’irrigation. Les bénéficiaires directs sont 2 000 ménages dans les woredas Awobel/Dejene de l’État régional d’Amhara ; 16 000 ménages dans le cadre du système d’irrigation de Gidabo aussi bien dans les régions Oromia que Sidama ; et 12 000 ménages dans le cadre du système d’irrigation de Tekeze Humera. Le projet soutiendra 3 000 jeunes entrepreneurs agricoles diplômés qui contribueront à créer des emplois pour environ 20 000 jeunes non diplômés. Toutes les activités du projet ciblant les jeunes viseront une représentation équilibrée (50-50) entre hommes et femmes, conformément à la stratégie de la Banque pour l’emploi des jeunes en Afrique. Le projet devrait créer environ 25 000 emplois directs et 75 000 emplois indirects, notamment dans les parcs agro-industriels intégrés (dont 50 % réservés aux femmes). Cette intervention devrait contribuer directement aux efforts visant à prévenir la radicalisation et à réduire la marginalisation grâce à la création d’emplois décents et à l’amélioration des moyens de subsistance. Elle devrait renforcer l’espoir et la confiance dans l’administration publique, consolidant ainsi la cohésion sociale.

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