Résumé du projet

Description générale du projet

Le Projet d’appui au développement des compétences techniques et technologiques s’aligne sur le Plan de Développement 2016-2020 de la Tunisie qui accorde au développement humain une place de choix dans les priorités du pays avec pour objectif le rehaussement de la performance du système éducatif et l’amélioration de l’employabilité. Le projet appuie deux axes : (i) le renforcement des compétences techniques, technologiques et scientifiques pour l’employabilité ; et (ii) le développement des compétences numériques et l’accès inclusif aux œuvres scolaires. A cet effet, un accent particulier a été mis sur la promotion de parcours diversifiés en vue de l’employabilité et de l’insertion professionnelle en réponse aux besoins du développement économique et social de la Tunisie d’une part, et sur l’équité et la qualité des apprentissages d’autre part. Le projet s’étale ainsi sur une durée de cinq ans pour un coût global estimé 144 millions d’Euros.

Objectifs du projet

Le but du projet est de contribuer à l’employabilité des diplômés de l’enseignement secondaire et d’améliorer la qualité de la main d’œuvre en Tunisie. Plus spécifiquement, l’objectif du projet est de repositionner les filières d’enseignement techniques et technologiques en réponse à la demande locale et nationale des entreprises d’une part, et d’améliorer la qualité des apprentissages en particulier dans les gouvernorats et zone à priorité éducative, d’autre part.

Bénéficiaires

Les principaux bénéficiaires du projet sont : (i) les 324171 élèves pouvant accéder aux collèges techniques et orientés vers les filières TTSs; (ii) les 51 800 enseignants/formateurs/inspecteurs et personnel d’encadrement pédagogique qui doivent bénéficier d’un complément de formation pour mieux mettre en œuvre la nouvelle réforme de l’éducation, notamment le volet enseignement technique et technologique ainsi que le volet école numérique ; et (iii) les 318 750 élèves dont plus de 50% de filles bénéficiaires de repas équilibrés dans les cantines scolaires notamment dans les zones défavorisés ; (iv) les 1 250 femmes rurales pouvant exploiter les jardins potagers leur procurant une source de revenu et une autonomie accrue. S’y ajoutent : (v) les PME qui participeront au développement des contenus numériques et les 3 840 travailleurs des chantiers et les jeunes chômeurs diplômés du supérieur qui seront installés à leur propre compte pour assurer le distribution des repas entre les cantines centrales et les cantines satellites ; et (vi) les parents d’élèves qui bénéficieront de la présence d’établissements de proximité leur permettant de réaliser des économies sur les dépenses de transport de leurs enfants vers des sites plus éloignés; réduisant ainsi l’abandon scolaire notamment pour les filles.

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